N\'importe qui extérieur à la situation serait rendu totalement perdu à ce moment là. Il aurait sans doute pris Drew et Hayden pour des fous et des maniaco-dépressifs. En effet, ce n\'était pas n\'importe qui qui arriveraient en partant seulement pour prendre un petit repas entre amis, se mettrait à jouer à des jeux plutôt louches, se crier après pour finir par se faire des confidences... le tout en moins de 15 minutes. Pourtant, l\'actrice avait l\'impression que tout ça était normal et naturel, elle ne voyait pas la moindre anomalie dans le comportement d\'elle et d\'Hayden, du moins aucune en sachant qu\'ils étaient naturellement comme ça.

Quand il s\'approcha d\'un pas hésitant vers elle et qu\'il la prit dans ses bras, Drew lui rendit son étreinte. Peu importe ce qu\'étaient ses problèmes, elle savait que simplement d\'avoir quelqu\'un près de lui sur qui il savait qu\'il pouvait compter allait déjà beaucoup l\'aider, et elle comptait bien être cette personne. Si seulement Betty et Lori, ses deux conseillères attitrées dans le temps où elle était en centre et qu\'elle est venue à voir plus comme ses anges gardiens, la voyait maintenant, elles seraient sans doutes très fière de leur ancienne patiente.

Hayden finit par s,extirper de l\'étreinte et les mots qu\'il prononça heurtèrent Drew de plein fouet. Elle se rappelait encore vivement la nuit où elle et son amie, et colloc\' de l\'époque, Edie s\'était crier dessus et où la jeune Drew (alors âgée de 15 ans) avait répétées presque les exactes même paroles avant d\'empoigne un couteau de cuisine pour prouver ses dires. Elle fait elle n\'avait pas prévu essayer de se tuer, seulement faire quelques marques sur son poignet pour prouver à son amie à quel point elle n\'allait pas mais la lame avait glissé et s\'était logée trop profondément dans son poignet, et elle ne voulait absolument pas qu,hayden se rende à quelque chose du genre.

«Ça va aller, tu es un Jedi, tu peux te reprendre.» essaya-t-elle de le convaincre «Je suis là, tu le sais.»

Il commença à lui raconter son histoire et à le voir arrêter comme ça à chaque phrase ou presque, la douleur dans ces yeux et, évidement, les larmes qui roulaient, miss Barrymore avait bien vu qu\'il ne parlait pas de ça à tout le monde. Elle était touchée qu\'il lui en parle à elle et s\'approcha d\'où il était assis pour aller poser une main réconfortante sur son épaule. Même si c\'était dur, elle savait qu\'il fallait qu\'il en parle, taire le tout et l,enfouir ne servirait à rien.